Le quatrième et avant dernier conseil municipal de l’année 2024 s’est tenu le lundi 30 septembre dernier. Un conseil marqué par des délibérations courantes, l’attributions de subventions dans des domaines variés mais aussi des délibérations plus spécifiques sur lesquelles nous allons revenir dans cet article.
Le conseil a débuté avec les propos liminaires de Léonore Moncond’huy
La Maire de Poitiers est revenue sur la séquence politique nationale qui avait démarré à la veille du précédent conseil municipale, avec la dissolution de l’assemblée nationale. Une séquence qui n’a fait que renforcer la méfiance de citoyennes et des citoyens envers la politique et l’action publique. Elle a rappelé qu’à l’inverse de ce que le gouvernement souhaite faire croire : les collectivités ne sont en rien responsable de l’état dramatique des finances publiques. Les élus locaux répondent concrètement aux enjeux du quotidien.
A Poitiers, les projets aboutissent (ouverture du parc de la Villa Bloch, inauguration de l’école Montmidi, rénovation du Pont-Neuf, etc.) et nous allons poursuivre avec efficacité la mise en œuvre de projets structurants (école Andersen, caserne ou encore Palais). Si tous ne verront pas le jour avant la fin du mandat, pour tous l’année scolaire à venir sera une année charnière.
Nous continuerons également de rapprocher l’action publique de celles et ceux qui s’en sentent éloignés, notamment dans les quartiers et vers la jeunesse. Enfin, rendre l’espace public plus agréable et accueillant sera notre troisième enjeu, en travaillant notamment à une meilleure gestion des déchets et à une plus grande efficacité dans l’entretien des espaces publics.
Nos maîtres mots seront : pragmatisme, efficacité et mobilisation des partenaires ; pour un service public au plus près des poitevines et des poitevins.
Un nouveau fonctionnement pour le stationnement en centre-ville
L’objectif de cette délibération est clair : permettre aux usagers de trouver des places disponibles pour se garer en centre-ville, et en particulier le samedi. Le principe sur lequel nous nous appuyons est celui de la cohérence entre stationnement en parking et stationnement sur la voirie. Le stationnement en parking doit être privilégié pour les stationnements de longue durée, tandis que les places sur voirie ont vocation à profiter aux usagers et usagères qui souhaitent se garer pour un temps limité. Dans le jargon urbanistique, cela s’appelle la rotation du stationnement. Sur la voirie, une même place doit pouvoir être utilisée par plusieurs voitures durant une même journée.
Pour répondre à cet objectif, la délibération contient 3 mesures. La première consiste à harmoniser les tarifs de stationnement du samedi entre les différentes zones du centre-ville. Ensuite, nous limitons à un véhicule par foyer l’abonnement résident en voirie. Un travail a été mené avec Grand Poitiers pour offrir aux habitantes et aux habitants un nouveau forfait au parking Blossac-Tison. En effet, ce parking offre offre des places de stationnement sécurisées à proximité immédiate du centre mais reste sous-utilisé par les poitevins et poitevines. Il s’agit bien de déplacer le stationnement long sur les places en voirie vers un parking. Enfin, la dernière partie de la délibération permet d’utiliser la plaque d’immatriculation des véhicules pour garantir l’effectivité du service. Cette dernière mesure nous permet d’être en parfaite conformité avec la loi Informatique et Liberté de 1978.
La ville soutien les populations civiles palestiniennes
Un mois après l’escalade de violence en Palestine, le conseil municipal de Poitiers formulait le vœu suivant en demandant à l’Etat français de :
- Concourir à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza
- Œuvrer pour une libération de tous les otages
- Réaffirmer le respect du droit international et des résolutions des nations Unies votées en faveur du peuple palestinien
- Reconnaître l’Etat de Palestine sans délai.
Aujourd’hui, force est de constater que la situation ne s’est en rien améliorée. La situation des civils à Gaza est dramatique et le droit international est bafoué. C’est pourquoi nous avons voté une subvention à hauteur de 10 000 euros à l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), au titre de son appel d’urgence pour Gaza.
Pour des actions à plus long terme la ville de Poitiers adhère également au Réseau de Coopération Décentralisée pour la Palestine (RCDP). Cela permettra, quand l’heure sera venue, de soutenir et d’encourager les collectivités françaises qui engagent des actions de coopérations avec les collectivités palestiniennes dans le cadre d’une reconstruction.
Parmi les autres délibérations soulignons :
- Les suites du projet Caserne, qui avance selon le calendrier prévisionnel avec une livraison envisagée fin 2025. Sur ce projet, comme sur tant d’autres, nous avons des ambitions élevées en matière de transition écologique. Rénover plutôt que reconstruire, utiliser des matériaux écologiques pour l’isolation (paille hachées, chanvre et bois) et réemployer sur site de près de 400 tonnes de matériaux !
- L’évolution du marché Camargo : suite au départ à la retraite d’un commerçant, il fallait une délibération pour permettre de faire évoluer l’offre de ce marché et renforcer son attractivité. C’est chose faite.
- Les subventions aux projets Pop’Art pour faire entrer l’art et la culture dans une quinzaine d’écoles de Poitiers.
- L’aide exceptionnelle à l’école Alphonse Daudet pour son voyage à la mer.
- La subvention à l’association Equipaix, une solution temporaire en attendant de trouver une façon pérenne d’assurer une retraite bien méritée aux chevaux qui ont fait le bonheur des cavalières et cavaliers poitevins.
- Une demande de subvention au fond vert pour la végétalisation des écoles Tony Lainé, Jean Mermoz et Micromégas.
Retrouvez en ligne l’intégralité du conseil municipal du 30 septembre 2024