Conseil Municipal du 27 juin – Pôle Développement et rayonnement local

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Prise de participation de la ville de Poitiers dans une Société coopérative d’intérêt collectif, par Elodie Bonnafous

Cette délibération s’inscrit dans le cadre du Plan Alimentaire Territorial, qui vise à renforcer le développement et la structuration de filières agricoles sur le territoire de Grand Poitiers, dans une logique de circuits courts et d’autonomie alimentaire.

Qu’est-ce qu’une SCIC ? C’est une forme d’entreprise de l’économie sociale et solidaire, qui permet à des collectivités et des acteurs de s’associer pour suivre un intérêt commun. En d’autres termes, une SCIC est un levier d’intervention et de développement pour un territoire.

La SCIC à laquelle il est proposé de participer vise, en l’occurrence, à relocaliser l’agriculture nourricière sur le territoire de Grand Poitiers, dans des fermes de proximité. Il s’agit surtout de faire en sorte que ces fermes soient pérennes et proches des agglomérations, tout en jouant la carte d’une agriculture biologique, et en développant du circuit court.

D’ores et déjà, une implantation de 3 fermes sur une surface de 10ha est en cours de développement. A l’horizon, c’est une vingtaine de fermes que l’on prévoit d’installer sur le territoire de Grand Poitiers.

En résumé, les travaux menés par cette SCIC permettront de créer des emplois, d’éviter l’étalement urbain et surtout de renforcer la nourriture locale dans la restauration collective. Car l’objectif de la municipalité est d’avoir 100% de produits bio et locaux dans les cantines de Poitiers.

Engagement de la ville de Poitiers dans la démarche ETICA, pour la prise en compte du bien-être animal dans la restauration collective, par Elodie Bonnafous et Pierre Rigollet

En tant que municipalité engagée pour le bien-être animal, il nous a paru important de veiller à ce que nos marchés publics soient le plus responsable et le plus respectueux possible de ces engagements. La question du traitement des animaux est une attente forte de la part des citoyens, dont 86% jugent que la protection des animaux d’élevage doit être renforcée. Mais elle l’est aussi de la part de nombreux agriculteurs, dont les politiques de rentabilité et de productivité ont dénaturé leur travail.

Au-delà d’une question éthique, la prise en compte du bien-être animal dans la restauration collective est aussi un levier de développement vers une agriculture plus durable. Avec 6 500 repas servis chaque jour, l’engagement de la ville dans cette charte nous oblige à être plus regardant sur nos approvisionnements en produits d’origine animale. Elle nous permet ainsi d’accompagner toute une filière de production locale, d’assurer des débouchés suffisants et de favoriser des conditions de travail dignes.