Signature des Conventions Pluriannuelles d’Objectifs entre la ville de Poitiers et les Maisons de quartier, par Alexandra Besnard
Le projet que nous portons à Poitiers Collectif pour la ville hisse au rang de priorité l’émancipation de tout un chacun : une émancipation que nous voulons à la fois sociale, culturelle, sportive, citoyenne, ouverte sur le monde, et ce tout au long de la vie. Pour la mettre en œuvre, conformément à notre démarche d’éducation populaire, nous accordons une place centrale à la co-construction avec les associations et les acteurs et actrices de terrain.
Parmi elles, les Maisons de quartier : points d’ancrage essentiels à la ville. Poitiers à la chance d’en compter 10, chacune portant une identité propre, chacune étant le cœur névralgique de notre territoire. Elles sont au plus près des réalités des habitants et habitantes. Elles répondent présent pour faire vivre le lien social ici à Poitiers.
Notre rôle en tant que municipalité est donc bien d’accompagner et de soutenir les Maisons de quartier dans leurs missions quotidiennes. C’est l’enjeu précisément des Conventions Pluriannuelles d’Objectifs qu’il est proposé de ratifier. Ces Conventions reposent sur plusieurs principes :
- Celui de la confiance renouvelée, en préservant l’indépendance des Maisons de quartier dans l’élaboration et la conduite de leur projet. Nous avons nourri des échanges nombreux et féconds pour aboutir à des objectifs communs.
- Ce travail mutuel nous a permis de dessiner une vision commune et politique du rôle des Maisons de quartier à Poitiers, et sur la manière d’impliquer davantage les habitants et habitantes : lutte contre la pauvreté, implication des citoyens dans la construction des politiques publiques, transition écologique.
- Ces CPO prennent à bras le corps l’enjeu de l’intégration de toutes et tous, en particulier des plus éloignés de la vie de la cité.
Sur toutes ces ambitions, le projet des Maisons de quartier croise pleinement celui que nous portons à Poitiers.
Mesures prises pour améliorer les conditions de travail des animateurs et animatrices périscolaires de Poitiers, par Julie Fontaine
500 enfants le matin, 4000 le midi, 1200 le soir : c’est le nombre d’enfants accueillis en moyenne chaque année par les animateurs et animatrices périscolaires, auprès de nos 45 écoles. Un temps important, où il est proposé aux enfants des activités variées qu’elles soient ludiques, sportives, pédagogiques, artistiques ou d’expérience citoyenne. Autrement dit, les agents périscolaires assurent aussi bien la sécurité de nos enfants, qu’ils concourent à leur éducation.
Pourtant, la reconnaissance dont ils bénéficient n’est pas à la hauteur du travail qu’ils fournissent et des services qu’ils rendent à la collectivité. Le constat de conditions de travail précaires, qui fragilisent les animateurs et animatrices et qui menacent aussi la qualité et l’avenir de nos accueils. Il est donc urgent de reconsidérer le périscolaires dans toutes ses dimensions.
L’éducation étant au cœur des politiques du territoire, la municipalité s’est engagée depuis plusieurs mois dans un travail collectif avec l’ensemble des acteurs et actrices concernées, pour identifier leurs besoins et leur proposer des réponses. Le plan, mis en place à partir de septembre 2022, comporte plusieurs mesures : les agents auront accès à une journée de formation pour la préparation d’ateliers, la conception de projets éducatifs et le temps d’équipe ; jusqu’à 40 animateurs et animatrices à l’année pourront passer leur BAFA avec la collectivité ; 53 animateurs et animatrices seront stagiairisés ; l’ensemble des postes d’accueils périscolaires seront permanents ; et une nouvelle bonification indiciaire d’encadrement d’équipe va leur être versée ; un travail est également mené autour de la qualité de vie au travail, par le renforcement des remplaçants, l’augmentation du crédit fournitures, l’aménagement d’espaces d’accueil.
C’est une avancée importante, et à notre échelle, toutefois il est temps que le gouvernement montre aussi son soutien et l’envie d’accompagner les collectivités pour offrir des conditions de travail décentes aux agents périscolaires. Si l’école constitue l’une des priorités du nouveau quinquennat, comme l’a annoncé Emmanuel Macron, que les actes suivent.
Gel des tarifs pour les enfants fréquentant la restauration scolaire et l’accueil périscolaire, par Hélène Paumier et Elodie Bonnafous
Le contexte actuel témoigne d’une inflation massive, en particulier sur les denrées alimentaires. Toutefois, la municipalité de Poitiers a fait le choix de ne pas faire porter aux familles le poids de cette inflation, et donc de ne pas augmenter le prix des repas de la restauration scolaire pour les élèves fréquentant les écoles de la ville de Poitiers pour la rentrée scolaire.
Cet effort budgétaire important de la ville, alors que certaines denrées comme les lentilles ont augmenté de 70%, montre aussi que le travail que nous menons sur le projet alimentaire de territoire à l’échelle de la ville et à l’échelle de Grand Poitiers est plus qu’important : les hausses, en effet, se répercutent moins sur les produits locaux. D’où l’importance de travailler main dans la main avec des producteurs du territoire, pour alimenter notre restauration collective.